« Paysage aux ruines romaines », XVIII siècle, Italie

Grande huile sur toile représentant un paysage aux ruines romaines et personnages.

Vers le milieu du 18e siècle apparaît un regain d’intérêt pour l’Antiquité à la suite des découvertes archéologiques importantes faites à Pompéi, Herculanum et Paestum vers le milieu du 18e siècle. Le retour à l’Antique était une tendance présente dès le début du siècle en Allemagne et en Angleterre, mais la France sera rattrapée par le goût de l’Antiquité à partir de 1760 environ. Ce néoclassicisme touche d’abord l’architecture puis se propage à la peinture. Le goût des ruines antiques sera particulièrement célébré par Hubert Robert.

Le goût des voyages se développe au 18e siècle dans la classe aisée. Alors que le voyage était auparavant une contrainte que l’on n’acceptait que pour des raisons religieuses (pèlerinage), politique (diplomatie, guerre), ou utilitaires (commerce), il devient un art de vivre, une source d’enrichissement culturel et personnel par la découverte d’autres cultures et la rencontre d’autres types d’individus.

Il devint ainsi coutumier d’envoyer les jeunes aristocrates européens, mais surtout britanniques, faire un Grand Tour d’Europe après leurs études. Il s’agissait de les confronter à des sociétés différentes tout en restant dans leur milieu social. On encourageait les jeunes gens à s’intéresser aux institutions politiques, à l’architecture, à la peinture de leur pays de séjour. Ils pouvaient aussi nouer des contacts avec d’autres aristocrates promis aux hautes fonctions politiques, militaires ou diplomatiques. Les voyageurs devaient, lors de leur séjour à Rome, faire réaliser leur portrait par une gloire locale. Un aristocrate anglais ne devenait un « compleat gentleman » qu’après avoir effectué son Grand Tour. Les pays de séjour étaient principalement la France, l’Italie, la Suisse, l’Allemagne et les Pays-Bas.

Hauteur : 192 cm

Largeur : 140 cm

XVIII siècle

Italie

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